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Média 10-10























Cortex

Samedi 16 novembre, 22h00


Nominoë est un collectif d’artistes réunis, depuis le début des années 2000, autour de projets de performances cinématographiques.
Nicolas Berthelot, Alexis Constantin, Stéphane Courcy di Rosa et Emmanuel Lefrant constituent le noyau dur de cette formation à géométrie variable.
Les spectacles visuels et sonores qu’ils proposent mettent en avant le travail collectif de la diffusion d’images et de sons en direct à travers la mise en place de dispositifs cinématographiques singuliers.
Cette pratique élargie du cinéma, proche du spectacle vivant, a conduit Nominoë à sortir le film de son site habituel et à l’ouvrir à d’autres horizons artistiques. Nominoë confronte ainsi son cinéma à des espaces aussi différents que des théâtres, galeries, squats artistiques, salles de concert. Il s’agit pour eux de faire émerger le processus de production d’images dans des lieux ouverts, permettant de rendre visible l’ensemble des constituants de la projection de cinéma.
Attaché à la matérialité du support argentique et à son mode de diffusion, les travaux du collectif Nominoë sont réalisés sur support argentique 16mm. Chacune de leurs performances se détachent cependant des normes du déroulement linéaire et frontal de la séance de cinéma classique en faisant éclater son unité temporelle et spatiale. Le mode standard de défilement des images est intensifié par la multiplication des sources de diffusion, il est aussi modifié par l’utilisation de boucles, de flickers, de variateurs de vitesse. L’espace de présentation lui-même est renouvelé par l’effacement de la frontière entre la cabine de projection et l’espace de diffusion, tout comme par l’utilisation de supports d’écrans divers et de dispositifs sonores spatialisés. Nominoë renoue ainsi avec la part aléatoire et accidentelle de la projection de film primitive et de l'interaction image/son.
Le cinéma de Nominoë s’éloigne également des modes de production habituels d’un film ; leurs images sont réalisées sans caméra, le tournage disparait au profit de l’acte même de projeter. Leurs performances privilégient l’improvisation collective en direct d’une situation visuelle et sonore dont la forme reste libre. Le projectionniste se transforme en interprète, son action et celle de ses partenaires orchestre les évènements visuels et sonores.
Chaque performance est unique, les films de Nominoë n’ont d’existence qu’au moment et à l’endroit de leur projection, ouvertes et instables, elles évoluent au gré des espaces qui les accueillent. Sans interprètes, les dispositifs peuvent aussi prendre la forme « d’installations » revisitant alors la partition de leur performance de manière autonome.
Depuis le début de sa création en 2000 le collectif Nominoë a participé à plusieurs manifestations artistiques en France, entre autre : Nuit blanche, Festival des Cinémas Différents de Paris, Hors-pistes au Centre Pompidou, et à l’étranger : Ontmoeting van de labo’s (Rencontre des labos) à Bruxelles, Festival du nouveau cinéma de Montréal.
Leurs travaux les ont menés à collaborer avec différents artistes, Mathieu Touren a participé, par exemple, à la création et à la diffusion des bandes sonore de leurs deux dernières performances.
Dix pièces composent à ce jour leur répertoire : From Scratch, Charleston, W:A:R:ning, AlphaB, Li[ght]nes, Lignes|Couleurs|Temps, Total Fin, Zoo[trope], Ex-Machina et Cortex.
Cet ensemble de projets vise d’avantage à porter l’attention sur le processus d’apparition des images que sur la représentation d’un monde imaginaire basé sur la ressemblance extérieure. Les images activées dans leurs performances (films impressionnés ou jeux de lumières pures) tissent une matière en perpétuelle métamorphose révélant les dimensions plastiques du film.
Il s’agit toujours pour Nominoë de proposer une approche directe et en temps réel de la lumière et du son dans laquelle le public et les artistes sont dans une proximité intime. Les spectateurs sont ainsi immergés au centre d’un dispositif sensitif intense où tous repères temporels et spatiaux tendent à s’abolir durant la projection au profit d’une expérience synesthésique.


Informations individuelles

Alexis Constantin

A travers le film, Alexis Constantin explore les différentes catégories artistiques relevant du champ esthétique contemporain : le cinéma expérimental, l'installation et la performance ; tout projet qui implique la production d'images dans un processus temporel de transformation en direct. Il a réalisé plusieurs " films directs" (Troubleu; Voda, 2000 ; WWUe, 2002, Skreï, 2006, nidh, 2008), des installations (Ô, blanc souci de notre toile, 2001 ; Film sdd, 2005, Film sqnt, 2006) et des performances avec le collectif d'artistes Nominoë. Parallèlement à ce travail sur le film, Alexis Constantin réalise des " images enluminées ", images composées de multiples trous et retro-éclairées présentées dans des caissons lumineux.

Nicolas Berthelot

Cinéaste, monteur, Nicolas Berthelot réalise une série de films graphiques qui mettent en scène les dialogues cachés entre l'image et son support de défilement. Deux champs de recherches : "L'animation/inscription" avec Extrait (1999), Point de fuite (1999), ou Chrominances (2000), et le " flux sculpté " avec Liquides (1999), Icare (2001) ou Aquarium (2004). Depuis, ses travaux consistent en l'élaboration d'objets cinétiques qui prennent la forme de petits films-boucles. Chaque pièce est conçue comme une image "épinglée", opposée au défilement inéluctable de la pellicule. "Reanimation", film in progress, propose un accrochage de ces derniers travaux avec l'idée que c'est lors de la projection, dernière étape de l'animation, que se déclinent, se dessinent, l'image et la respiration du Film. Nominoë est un prolongement naturel et réinventé de ces travaux.

Stéphane Courcy di Rosa

Cinéaste et photographe attaché au support argentique pour ces propriétés émulsives aux traitements infinis, il réalise des séries d'images où la représentation graphique prend le pas sur la réalité. Stéphane Courcy di Rosa participe à plusieurs expositions en Europe et au Canada et en organise avec L-305 (agence événementielle qu'il fonde avec Xavier Gestin en 1999) les événements Diapo'n'Bass où se mélangent musique live et photographies en mouvement. Il réalise plusieurs films à partir d'images fixes (Boston Plot en 2002, Rolling's en 2006 et Dancers en 2007). En 2008, il crée une ligne de luminaires photographiques uniques au design singulier. Le luminaire passe de la dimension fonctionnelle à la sculpture de l'espace par la création d'une ambiance, d'un décor, d'une invitation au voyage. Son goût pour les ambiances musicales hors-normes et son intérêt pour les images abstraites l'amène à participer initialement à l'écriture musicale des performances de Nominoë, il travaille également derrière les projecteurs depuis 2009.

Emmanuel Lefrant

Cinéaste, travaille sur l'abstraction entendue comme paysage, un paysage acteur ou producteur d'émotions et d'expériences subjectives. Les films reposent sur l'idée de représenter/révéler un monde invisible, une nature qu'on ne voit pas, au travers des formes secrètes de l'émulsion. Ce sont des films contemplatifs, dont la vision est une expérience physique intense : le temps de la projection est une épreuve douloureuse (l'œil et l'oreille éduqués souffrent). Les films fonctionnent sur le mode hallucinatoire et sont en cela de pures expériences visuelles et kinesthésiques. Né en 1975, il étudie le cinéma à la Sorbonne Nouvelle où il a commence un travail de recherche sur le cinéma abstrait. Il passe ensuite plusieurs années au Québec où il fonde le groupe de recherche kinesthésique PHYLM avec l'artiste audio Philippe Pasquier. De retour à Paris en 2004, il travaille à nouveau la performance, avec Nominoë d'abord puis plus récemment avec Carole Arcega ("Tabula Rasa", 2007) et Stefano Canapa ("Petrolio", 2008), performances dans lesquelles il compose le son en direct. En parallèle, il est depuis 2007 le directeur de Light Cone.

 




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